Présidentielle française: le temps des alliances

Emmanuel Macron et Marine Le Pen cherchent des soutiens en vue du second tour.

La campagne du second tour de l'élection présidentielle s'est ouverte hier. Les deux finalistes, Marine Le Pen et Emmanuel Macron n’ont pas eu le temps de savourer leur  premier succès. Les «négociations politiques» ne s’arrêtent plus dans un camp comme dans l’autre pour s’assurer des soutiens. Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour avec 23,75 % des suffrages a bénéficié hier du soutien du président François Hollande. Dimanche soir, Benoît Hamon et François Fillon avaient spontanément appelé à voter pour le candidat d’En Marche. D’autres figures politiques françaises d’envergure ont appelé à voter pour Emmanuel Macron, pour barrer la route au Front national.
Mais les appels à soutenir l’un ou l’autre des finalistes ne sont pas aisés. Ainsi, si François Fillon a bien appelé à voter pour Emmanuel Macron, les principaux responsables de son parti, Les Républicains ont laissé éclater leurs divergences sur un report automatique de voix en faveur d’Emmanuel Macron. Les discussions se poursuivent encore à ce sujet. Au parti socialiste par contre, le soutien au candidat d’En Marche semble acquis. Le chorus est général à gauche pour empêcher Marine Le Pen de gagner le 7 mai prochain. Toutefois, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise)  arrivé en quatrième position au premier tour avec 19, 64 % des suffrages,  n’a donné aucune consigne de vote à ses électeu...