Ngoulemakong : au royaume du manioc

Localité considérée comme la porte d’entrée et de sortie de la région du Sud,  Ngoulemakong se fait déjà respecter à travers son processus d’industrialisation en cours.  

Pour se  rendre à Ngoulemakong, en partant de Yaoundé, il faut compter un peu plus d’une heure de route.  D’abord, vous empruntez un bus, en passant par Mbalmayo, pour parcourir les 110 kilomètres. Un  voyage plaisant, car vous roulez sur la route nationale numéro 2, entièrement bitumée.  A l’arrivée à Ngoulemakong, on aperçoit les premiers signes de modernité. D’abord la belle place des fêtes, ensuite le lycée technique avec, à son entrée, le Monument du Cinquantenaire, puis le complexe commercial, fruit d’un partenariat avec  le Programme national de développement participatif. C‘est à cet endroit que l’activité économique de la cité est concentrée.  
Non loin du complexe, a poussé de terre, par la volonté de la Société  coopérative  des producteurs  de manioc de Ngoulemakong, une unité de transformation de manioc. Ici, comme aiment à le dire les habitants de la ville, le manioc est l’or blanc. On le cultive, le multiplie, le vend mais surtout, on le transforme. L’économie locale repose sur cette spéculation. On trouve le manioc dans toutes les cuisines et sous toutes les formes. Cette activité a fait de Ngoulemakong, un pôle de production de farine de manioc, de tapioca, de couscous, d’amidon et bien d’autres encore…. Une expérience élogieuse, dont quelques chiffres et actions font école. Tenez ! L’unité de transformation a une capacité quotidienne de production de farine de manioc qui avoisine les six tonnes.  A cet effet, pour faire tourner à plein régime l’unité, les plus de 1000 membres reconnus de la  coopérative doivent pr&eacut...

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