Coup d’envoi du baccalauréat dans l’enseignement technique

Cet ordre d’enseignement technique ouvre ce matin, le bal des épreuves écrites du bac 2017.

L’enseignement technique enregistre cette année 74 219 candidats sur un total de 359 758. Pour eux, l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), institution en charge de l’organisation de cet examen sur l’ensemble du territoire national, a mis en place 71 sous-centres pour l’écrit et la pratique, et mobilisé 842 surveillants. Les candidats au baccalauréat général, eux, débuteront la composition mardi 30 mai. Entre inspiration, anxiété et confiance, les élèves de terminale, séries AF, CI, F, A,B,C,D, SES… s’apprêtent à affronter un examen clé d’accès à l’enseignement supérieur. Déjà, d’aucuns sont angoissés par la philosophie, les mathématiques, la physique-chimie, leur bête noire. « Je ne suis pas bonne en maths. Je n’y comprends vraiment rien. Il s’agit pour moi d’éviter la note éliminatoire. Donc si j’ai 5/20, c’est déjà bon. Je pourrais compléter avec l’anglais, l’allemand, l’histoire ou la géographie où je suis excellente », avoue Majolie E., candidate au bac A4 allemand. Comme elle, de nombreux candidats sont en train de peaufiner des stratégies. Surtout les tout jeunes.
En effet, les candidats arrivent de plus en plus jeunes au baccalauréat. Certains à 13-14 ans. Malgré tout, le lauréat est supposé être conscient de ce qu’il veut, de ce à quoi il aspire. Il commence à envisager son avenir, à tracer son sillage, rappelle Nama Essomba, proviseur de lycée. Depuis toujours il y a spécification des baccalauréats : le bac d’enseignement général, le bac d’enseignement technique ou le bac d’enseignement commercial. Mais tous se valent. Dans une économie émergente, de plus en plus de personnes s’orientent vers les filières techniques. Et cette orientation est possible même avec le baccalauréat d’enseignement général car avec un bac A par exemple, on peut s’orienter vers une filière de développement comme l’agriculture.
Les débouchés sont nombreux. En prenant le cas de l’enseignement technique, on n’a que l’embarras de choix. On a aujourd’hui le bac artistique avec les options de la céramique, la peinture, la sculpture, etc. Les filières classiques comme l’électrotechnique offrent des spécialisations en télécommunications et système des réseaux. La filière de l’exploitation forestière ou celle de l’industrie de bois sont porteuses avec les spécialisations comme la régénération des forêts, la conservation forestière, la transformation du bois, etc. même si on regrette qu’elles ne soient pas très développées au niveau supérieur au Cameroun pour les élèves formés dans les lycées technique de Bertoua et Sangmélima.  Les baccalauréats d’enseignement général sont également une condition pour frapper aux portes de l’Enam, l’Ecole de Police, l’Ecole polytechnique ou les grandes écoles occidentales.

 

 

« Les attroupements et intrusions sont interdits »

Clémentine Onambélé Bindzi, proviseur du lycée bilingue de Nkol-Eton, à propos de la gestion d’un centre d’examen.

Comment sécurise-t-on un centre d’examen ?
 La préparation immédiate d’un centre d’examen commence avec la saisine des forces de main...

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