Humeur : à la fête comme à la fête

L’absence annoncée, fustigée et pourtant maintenue de certains partis politiques de la place lors de la 45e fête nationale a-t-elle fait tache d’huile ? Au lendemain de cette célébration plutôt grandiose, la question peut ressembler à de la provocation. Parce que l’écrasante majorité des Camerounais a communié avec enthousiasme et détermination autour du président de la République et des forces de défense et de sécurité. Parce que généralement quand la fête est si belle, il est toujours difficile de se rappeler les absents. A Yaoundé, boulevard du 20 mai comme à Douala, Bamenda, Maroua ou Kolofata, les Camerounais sont sortis en masse. Pour participer au défilé ou simplement pour en être les spectateurs au premier rang.
Vu comme ça, il est clair que si les adeptes de la chaise vide pensaient se faire remarquer, ils ont raté leur coup. Tous les regards étaient tournés vers l’événement. C’est vrai qu’il y avait tant à voir, dans cette démonstration collective de l’unité du peuple camerounais. Cet ardent désir d’améliorer toujours le vivre-ensemble, qui a réuni les filles et fils de ce pays aux quatre coins de la République et à l’étranger. Le Village de l’Unité, les différentes parades, les opérations de séduction des forces de défense, les joutes sportives, les feux d’artifice, la très attendue réception au palais de l’Unité… Et le non-événement est logiquement resté sous l’éteignoir.
Alors, le SDF et ses quelques suiveurs ont-ils manqué à leurs compatriotes lors de la fête ? Oui, forcément un peu. Parce que l’idéal reste quand même celui du grand rassemblement, pour un jour spécial qui transcende les divergences politiques, les différences ethniques, religieuses ou linguistiques. On pensait que c’&eac...

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