Du bon côté de la taxe

En instaurant la taxe de séjour en 2017, le gouvernement camerounais voulait sans aucun doute donner davantage de poids à son industrie touristique. Un poids dans la contribution aux recettes fiscales, tant il s’agit d’un secteur en mouvement, générateur de revenus. De manière globale, bien collectée, cette taxe pourrait rapporter en moyenne un milliard de F par an, dont 80% seraient reversés à l’Etat et 20% aux municipalités. Une enveloppe destinée notamment à être réinvestie dans le secteur pour la promotion et l’aménagement des sites touristiques. Une façon donc pour les opérateurs de ce secteur d’apporter une pierre de plus à l’édification d’une industrie que le Cameroun veut prospère.
Instaurer une nouvelle taxe implique forcément d’augmenter les prix. Mais les usagers n’aiment pas payer plus. Les opérateurs doivent travailler davantage pour ne pas faire sentir au client le poids de ce surplus. Travailler pour améliorer le professionnalisme de leurs personnels, pour garantir la salubrité et la sécurité des installations de ces structures appelées à recevoir du monde. En effet, en dehors de la taxe qui oblige à augmenter entre 500 F et 5000 F sur les prix des prestations en fonction de la catégorie, l’hygiène, la salubrité et la qualité du service sont les clés de la f...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie