Le long chemin de la réconciliation

La libération de Saïf al Islam Kadhafi  accentue le schisme entre les principales organisations du pays pour le contrôle du pouvoir. Le parquet de Tripoli non reconnu par les autorités basées à Tobrouk à l’est du pays a confirmé, avant-hier, que le fils de l’ancien guide de la révolution libyenne est toujours recherché par les autorités judiciaires de la capitale pour avoir été condamné en 2015. Alors que le colonel Al Amji Al Atiri, le chef de la brigade de Zintan ayant détenu Saïf al Islam pendant 6 ans, proche du maréchal Khalifa Haftar, confirme que celui-ci a été mis en liberté à la suite d’une décision des autorités judiciaires de l’est.
On sait que le gouvernement d’union nationale installé à Tripoli, la capitale, et le gouvernement basé à l’est se regardent toujours en chiens de faïence. Le second n’a jamais reconnu le premier. De même, ce gouvernement est favorable au maréchal Khalifa Haftar qui a rejeté l’accord politique inter-libyen signé en décembre 2015 sous l’égide de l’Organisation des nations unies (ONU) parce qu’il estime que cet accord n’est pas inclusif. La libération  du fils de Kadhafi remet les deux principales composantes libyennes face à leurs responsabilités. Elles savent pertinemment que leurs antagonismes retardent le processus de normalisation et de réconciliation du pays. Pou...

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