Impact du changement climatique : comment épargner le cacao et le café

Des stratégies en vue d’une agriculture plus adaptée en débat à la faveur d’une conférence scientifique internationale ouverte hier à Yaoundé.


Yaoundé s’est muée depuis hier, en capitale du cacao et du café. En effet, experts internationaux, chercheurs et producteurs y sont réunis, dans le cadre d’une conférence scientifique internationale initiée par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc). Sur la table, la question de l’impact du changement climatique sur le cacao et le café, et les pistes pour permettre à ces cultures de survivre à ce phénomène. C’est que les filières cacao et café sont comme beaucoup d’autres, confrontées aux brumes sèches, à la baisse des quantités de pluies et aux inondations avec pour conséquences, la dégradation de l’écosystème et la baisse de la production. En ouvrant officiellement la conférence, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, entouré des ministres en charge du Commerce et des Domaines, a indiqué que « l'urgence de trouver des mesures d'adaptation aux changements climatiques participe de manière corrélative à la lutte contre la déforestation ». Pour lui, si le producteur subit de grandes pertes de production du fait des perturbations climatiques, l'une des solutions envisagées c’est de créer de nouvelles plantations dans une zone moins exposée. « Il s'agit pour nous de le dissuader en lui présentant les mesures d'adaptation à sa portée », a déclaré le Minader.
Les assises placées sous le thème : « Approche pratique d’adaptation de la culture du cacaoyer et du caféier aux changements climatiques », ont donc pour but de trouver une solution inclusive, endogène et durable de manière à préserver et augmenter la production, créer des richesses et permettre aux producteurs d'être indépendants du changement climatique. Les participants venus d’Italie, de France, de Côte d&rsquo...

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