Distribution d’énergie électrique : la Banque mondiale apporte 180 milliards de F

Le compte à rebours avant la mise en service du barrage hydroélectrique de Nachtigal est lancé. Dès l’entrée en production de la première turbine prévue pour décembre 2023, l’Etat devra faire face à une facture mensuelle d’environ 10 milliards de F. Des frais à mettre à profit pour acheminer l’énergie produite à Nachtigal auprès des industries installées à Douala, lesquelles ont manifesté un besoin supplémentaire de 280 MW. Rapidement, l’Etat et ses partenaires techniques et financiers ont activé un plan d’urgence, afin que le projet Nachtigal demeure une opportunité et non une contrainte dans l’hypothèse où l’énergie produite en amont n’est pas distribuée en aval. En réponse, la Banque mondiale a décidé d’apporter 180 milliards de F pour combler une partie des 420 milliards de F que demande ce plan d’actions. Les fonds serviront, entre autres, à l’amélioration des capacités de transit, à la construction de nouveaux postes et lignes de transport pour alimenter les industries.
Une rencontre hier à Yaoundé entre membres du gouvernement et bailleurs de fonds a permis de faire le point sur les actions à mener. « Il reste à mobiliser une enveloppe complémentaire de 260 milliards de F pour la période 2023-2026. Cette recherche de financements fait suite au fait qu’Eneo n’a pas pu mobiliser 210 milliards de F pour la réalisation de ses investissements dans le domaine de la distribution en prélude à l’arrivée de Nachtigal », fait savoir Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee).
Prévu pour couvrir la période 2023-2027, le plan d’urgence s’intègre dans le plan de redressement du secteur privé 2023-2030 axé su...