Enseignements secondaires : les manuels scolaires en évaluation

La 23e session du Conseil national d’agrément des matériels didactiques examine les meilleurs ouvrages destinés aux niveaux 6e-3e et Form 1-Form5 depuis hier à Yaoundé.

 

Du pain sur la planche. 532 livres proposés par 50 éditeurs sont sur la table des évaluateurs de manuels scolaires du premier cycle (de 6e en 3e, de Form 1 en Form 5) des enseignements secondaires. Soit 286 livres pour le sous-système anglophone et 246 pour le sous-système francophone. Ces experts ont jusqu’à samedi 2 mars 2024 pour sélectionner les meilleurs manuels des trois prochaines années, correspondant aux nouveaux programmes axés sur l’Approche par compétences. Tous les éditeurs ont été au préalable soumis à l’obligation de s’acquitter de la somme de 100 000 F pour l’achat des offres, soit plus de 53 millions de F réglés au Trésor public. C’est ce qui ressort de la 23e session du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd) ouverte hier à Yaoundé. La rencontre s’est tenue en présence de Nalova Lyonga, ministre des Enseignements secondaires et des membres du Conseil sous la conduite de son président, Jean Paul Komon.
Sur le processus d’évaluation des manuels, le Cnamsmd s’est appuyé sur la liste des quatre experts par matière mise à sa disposition par le Minesec. Des représentants des syndicats, des associations des parents d’élèves, des secrétaires à l’éducation privée, laïque et confessionnelle ne sont pas en marge de cette opération. Ils prennent également part aux assises. Sur les 286 livres reçus pour le sous-système anglophone, le Conseil ne devra en retenir que 77 au final. Pour ce qui est du sous-système francophone, 246 offres seront étudiées pour ne garder que 56. « Pour l’examen des ouvrages, nous avons les grilles d’évaluation avec les indicateurs vérifiables et observables pour les deux sous-systèmes. Il y a une évaluation croisée avec deux experts par discipline pour le même manuel. C’est la somme de ces expertises qui constitue la note finale de chaque manuel. Ceci afin de réduire le risque d’erreurs. Lorsque l’écart est grand, on prend un troisième évaluateur pour consolider notre opinion sur la qualité d’un livre que nous devons mettre sur le marché », fait savoir le Pr. Marcellin Vounda Etoa, secrétaire permanent du Conseil.
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