Bousculade au stade d'Olembé : le COCAN monte au créneau

Au cours d’un point de presse donné vendredi dernier à Douala, le président du Cocan est revenu sur les évènements du 24 janvier et les mesures sécuritaires envisagées pour la suite.

drame du 24 janvier 2022 à l’entrée du stade d’Olembe, tout en présentant les mesures sécuritaires et sanitaires préconisées par le Cameroun dans ce stade et dans les autres. Il a également fait le bilan à mi-parcours de la 33e CAN
Sur les circonstances du drame, on apprendra qu’il y a eu un afflux massif et tardif des spectateurs, arrivés à 18h alors que les portes d’accès étaient ouvertes depuis 15h. Puis, un déferlement du public à l’entrée « Sud », très sollicitée, peu avant le huitième de finale, Cameroun – Comores, a provoqué une congestion. « Plusieurs témoignages indiquent qu’elle a été momentanément fermée par les Forces de maintien de l’ordre afin de discipliner les spectateurs de plus en plus nombreux. Dès l’exécution des hymnes nationaux, une ruée des spectateurs vers les grilles de sécurité a été constatée. Débordés par cette marée humaine, les éléments de sécurité en faction ont procédé, de manière imprudente, à l’ouverture de cette entrée, occasionnant une grande bousculade, qui a abouti au décès tragique de huit personnes et de nombreux blessés », a déclaré le président du Cocan. 
L’une des conséquences a été la suspension par la CAF de ce stade jusqu’à ce que toute la lumière soit faite. A son tour, le Cameroun a adressé jeudi dernier un rapport exhaustif à l’instance faîtière du football continental. Des mesures ont été prises pour éviter que cela ne se répète plus jamais. Ainsi, sur le plan sécuritaire, on peut notamment indiquer que les hauts gradés superviseront le travail de leurs éléments à tous les postes de contrôle et les points d’accès. Il y a également l’augmentation du nombre d’éléments de police et de gendarmerie ou encore la réduction de la jauge de remplissage du stade. A cela on ajoutera l’ouverture de plusieurs portails supplémentaires d’accès au stade, l’augmentation des caméras de surveillance, l’interdiction de l’accès au stade aux enfants de moins de 11 ans. Et sur le plan sanitaire, l’interdiction du testing au Covid-19 aux abords des stades et la multiplication des points de testing dans la ville. 
Pour ce qui est du bilan à mi-parcours, on retient que les matches se sont disputés sur les six sites dans un succès populaire remarquable. Dans l’ensemble, les délégations ont été satisfaites de leur séjour. Dans les stades de compétition, les fans-zones ou les villages CAN disséminés à travers le territoire national, le football a permis de célébrer l’Afrique. Le Cameroun est déterminé à respecter les engagements contenus dans le cahier de charges de la compétition. Il reste un état crédible et responsable, jaloux de sa souveraineté et attaché au respect de son image.
 

 

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A la veille du début des quarts de finale, le président du Comité local d’organisation, Narcisse Mouelle Kombi, a donné un point de presse vendredi dernier à l’hôtel Sawa à Douala. Il est revenu sur les circonstances du drame du 24 janvier 2022 à l’entrée du stade d’Olembe, tout en présentant les mesures sécuritaires et sanitaires préconisées par le Cameroun dans ce stade et dans les autres. Il a également fait le bilan à mi-parcours de la 33e CAN
Sur les circonstances du drame, on apprendra qu’il y a eu un afflux massif et tardif des spectateurs, arrivés à 18h alors que les portes d’accès étaient ouvertes depuis 15h. Puis, un déferlement du public à l’entrée « Sud », très sollicitée, peu avant le huitième de finale, Cameroun – Comores, a provoqué une congestion. « Plusieurs témoignages indiquent qu’elle a été momentanément fermée par les Forces de maintien de l’ordre afin de discipliner les spectateurs de plus en plus nombreux. Dès l’exé...

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