Le retour de l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, sur la scène politique s’inscrit dans la logique de la reconquête du pouvoir.
Beaucoup croyaient qu’après avoir exercé les fonctions de président de la République, de 2000 à 2012, et auparavant celles de leader de l’opposition pendant des décennies, le dirigeant du Parti démocratique sénégalais (PDS) songerait à un repos mérité. Surtout que son fils Karim Wade s’est mis le pied à l’étrier. L’incarcération, pour des affaires de corruption, de celui qui a occupé les fonctions de ministre d’Etat pendant que son père présidait aux destinées de l’Etat avait déplu à Abdoulaye Wade. Tout comme la mise aux arrêts de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, pour un présumé détournement de fonds publics. Certes, Karim Wade avait été libéré tandis que l’affaire Khalifa Sall suit son cours. L’ancien président croit également savoir que le Sénégal va mal.
Abdoulaye Wade a donc mis à profit la campagne pour les élections législatives du 30 juillet prochain pour se remettre en selle. Il s’est engagé à conduire l’une des listes de l’opposition pour ces législatives. L’opposition ayant échoué à s’unir pour former une liste unique, l’autre liste est coiffée par Khalifa Sall.
S’il est clair qu’en sa qualité de tête de lis...
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