Il faut se soumettre aux lois du pays d’accueil
- Par Shey Peter MABU
- 22 Jul 2017 06:30
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Peut-on imaginer qu’un Camerounais installé dans un pays étranger refuse de respecter les lois et règlements en vigueur dans celui-ci ? Assurément non. Une telle hypothèse relèverait du pur surréalisme. Car dans tous les pays du monde, sauf en cas d’extraterritorialité, les citoyens au même titre que les ressortissants étrangers sont assujettis au strict respect des dispositions légales pertinentes régissant leur séjour ou l’exercice de leurs activités économiques sur le territoire national du pays d’accueil. Nul ne saurait se soustraire à ce principe de droit qui est une exigence impérative. Dans cette logique, les populations nigérianes résidant à Bakassi ont l’obligation de se soumettre aux lois et règlements qui y sont appliqués. Cette réalité n’est plus négociable. Dès lors que l’accord de Greentree du 12 juin 2006, instrument de mise en œuvre de l’arrêt de la CIJ portant règlement définitif du différend frontalier terrestre et maritime entre le Cameroun et le Nigeria, avait été exécuté le 14 août 2006 à Calabar. Ce jour-là en effet, une double cérémonie de retrait des troupes de l’armée nigériane et de transfert d’autorité au Cameroun dans ladite péninsule avait eu lieu. A cette occasion, le Cameroun avait exprimé son appréciation au peuple et aux autorités du Nigeria pour le respect des engagements pris, étant donné que les forces nigérianes devaient s’être retirées de Bakassi dans les 60 jours à compter de la signature de l’accord de Greentree, avec un délai supplémentaire de 30 jours si des circonstances exceptionnelles le justifiaient.
Pour leur part, les autorités camerounaises s’étaient engagées à protéger les ressortissants nigérians vivant dans la péninsule de Bakassi. Un engagement qui n’a jamais été pris à défaut. D’ailleurs, s’agissant de ces ressortissants nigérians installés à Bakassi, le régime d’exemption fiscale dont ces derniers bénéficiaient en vertu de l’accord de Greentree est arrivé à terme le 14 août 2013. Echéance que le gouvernement camerounais avait d&eacut...
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