Le Libéria a tourné avant-hier une nouvelle page de son histoire avec les élections générales censées clôturer les deux mandats du chef de l’Etat sortant, Ellen Johnson Sirleaf, à la tête du pays et renouveler la chambre des représentants.
Il suffit de relever que 20 candidats sont en lice pour le fauteuil présidentiel pour relever la mobilisation avec laquelle les Libériens négocient ce tournant historique. Parmi les aspirants en course à la magistrature suprême figurent notamment le vice-président de la République sortant, Joseph Nyumah Boakai et l’ancien ballon d’or africain et sénateur George Weah.
Quel que soit le président de la République qui émergera des urnes, les Libériens n’ont pas oublié que leur pays est le premier d’Afrique à avoir acquis son indépendance le 26 juillet 1847 sous l’impulsion des Etats-Unis d’Amérique. Ils n’ont surtout pas perdu de vue qu’en 1980 le sergent-chef Samuel Kanyon Doe a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat et qu’il a lui-même été assassiné en 1990. Les Libériens savent aussi que leur pays a connu deux guerres civiles de 1990 à 1997 et de 1999 à 2003. L’un de leurs anciens chefs d’Etat, Charles Taylor élu en 1997, s’est vu contraint de quitter le pouvoir et s’exiler pour avoir été inculpé de crimes de guerre par un tribunal international basé en Sierra-Léone. Il est également clair que le Libéria a ét&eacut...
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