La libération de 21 enfants-soldats par le gouvernement de Khartoum remet au goût du jour la tragédie de ces êtres fragiles jetés en pâture sur le terrain des combats. Au fur et à mesure que les conflits persistent dans plusieurs régions du monde, le phénomène des enfants-soldats prend malheureusement de l’ampleur malgré les appels du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et des autres structures chargées de la protection et de la promotion des droits de l’enfant.
Quels que soient les conflits pour lesquels les enfants-soldats sont enrôlés de force, il est souhaitable que ce phénomène soit réduit à sa plus simple expression, a défaut d’être totalement éradiquée. Parce qu’il choque les consciences et compromet l’avenir de ces enfants et partant l’avenir d’une partie de l’humanité. S’agissant particulièrement du conflit du Darfour, la situation des enfants-soldats est d’autant plus critique qu’il s’agit d’une guerre d’usure qui dure depuis 2003. Comme de nombreuses populations du Darfour, du Kordofan sud et du Nil bleu, les rebelles se plaignent d’être marginalisés par le gouvernement de Khartoum sur les plans économique et politique. Ils revendiquent également le respect de la diversité culturelle et religieuse du Soudan. Le gouvernement de Khartoum et les rebelles n’ont jamais pu s’entendre sur ces questions à telle enseigne que la guerre qui les oppose depuis plus d’une dizaine d’années s’est déjà soldée par au moins 300.000 morts parmi lesquelles de nombreux enfants. Pour aplanir les divergences entre les deux parties, l’Union africaine...
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