L’accord perfectible

La difficulté américaine de certifier l’accord sur le nucléaire iranien confirme les menaces proférées, il y a quelques semaines, par les Etats-Unis du haut de la tribune de la 72e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. Les menaces américaines ont ébranlé l’Iran à telle enseigne que le pays du président Hassan  Rohani s’est relancé dans le renforcement de ses capacités militaires.

On sait que  ces dernières années,  l’Iran a développé un programme nucléaire ayant semblé dangereux par de nombreux pays. Le pays des ayatollahs a, toutefois, mis en exergue  le caractère défensif de son projet. Qu’on y ait cru ou non, il demeure cependant qu’en juillet 2015, à l’issue des tractations particulièrement longues et difficiles,  les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France,  le Royaume-Uni,  l’Allemagne et l’Iran ont signé l’accord sur le nucléaire iranien sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Chargé de vérifier le respect des engagements iraniens, l’AIEA a, sans cesse, jugé digne l’attitude iranienne depuis la signature de l’accord de 2015. Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Gutteres, observe que cet accord est « utile et essentiel à la paix . »

Certes, les Etats-Unis ne pensent pas formellement se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien, mais oser y penser donne des sueurs  froides à la communauté inter...

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