Bulletin
Le bras de fer gouvernement-opposition se poursuit au Togo sur l’application de la révision constitutionnelle. L’annonce des nouvelles manifestations de l’opposition les 7, 8 et 9 novembre prochains l’atteste. A l’image du sommet qui s’est achevé mardi dernier à Niamey au Niger, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont penchés, plusieurs fois, sur la crise qui a déjà fait 16 morts et 200 blessés. Les deux parties sont restées campées sur leurs positions. De même, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a mis en place un comité chargé d’entreprendre une médiation dans la crise togolaise.
Le comité composé des présidents nigérian, Muhammadu Buhari, nigérien Mahamadu Issoufou, ivoirien, Alassane Ouattara, et ghanéen, Nana-Akuffo Addo, est à pied d’oeuvre pour dénouer la crise togolaise. Mais les incompréhensions persistent. Selon le camp gouvernemental, la révision constitutionnelle consacre des avancées majeures, car elle limite le nombre de mandats présidentiels à deux et introduit le scrutin à deux tours formalisant ainsi le retour à la Constitution de 1992.
L’opposition apprécie aussi l’évolution censée être concrétisée par le référendum prévu avant la fin de l’année. Mais les voies divergent au niveau du principe de la non-rétroactivité de la révision constitutionnelle. Le gouvernement estime que la révision constitutionnelle ne peut pas s’appliquer avant la fin du troisième mandat du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, qui s’achève en 2020. Tandis que l’opposition pense que la réforme s’applique dès son adoption et donc entraîne le départ du président togolais sur la base de la disposition selon laquelle : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats ».
Autant certains observateurs croient que le dénouement de la crise repose entre les mains du chef de l’exécutif, autant d’autres estiment que l’opposition pourrait également lâcher du lest. On n’y est pas encore. D’où l’importance des médiations ouestafricaine et onusienne.
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Le bras de fer gouvernement-opposition se poursuit au Togo sur l’application de la révision constitutionnelle. L’annonce des nouvelles manifestations de l’opposition les 7, 8 et 9 novembre prochains l’atteste. A l’image du sommet qui s’est achevé mardi dernier à Niamey au Niger, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont penchés, plusieurs fois, sur la crise qui a déjà fait 16 morts et 200 blessés. Les deux parties sont restées campées sur leurs positions. De même, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a mis en place un comité chargé d’entreprendre u...
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