Après la présidentielle perturbée de jeudi dernier, les Kenyans s’interrogent sur le climat général du pays.
Le Kenya se trouve dans une situation confuse depuis jeudi dernier. Le scrutin présidentiel n’a pas pu se dérouler normalement sur toute l’étendue du territoire, du fait du mot d’ordre de boycott de l’opposition. Dans l’ouest du pays, l’IEBC, la commission électorale indépendante, a tout simplement reporté l’élection dans quatre comtés pour éviter des affrontements entre les militants de l’opposition et les forces de l’ordre. Du reste, depuis jeudi dernier, la tension est palpable dans le pays où de nombreux incidents entre la police et des manifestants ont été enregistrés. Dans les bastions de l'opposition - bidonvilles de la capitale Nairobi et ouest du pays -, des violences ont fait au moins neuf morts depuis jeudi, selon des sources officielles. Les incidents enregistrés ravivent le douloureux souvenir des violences politicoethniques qui avaient accompagné la présidentielle de fin 2007 et qui avaient fait plus de 1000 morts. Le scrutin de jeudi dernier s’est déroulé à la suite de la décision inédite en Afrique de la justice kenyane d’annuler le 1er septembre, l'élection du 8 août, à l'issue de laquelle Uhuru Kenyatta avait été proclamé vainqueur face à Raila Odinga. Pour autant, ce dernier a refusé de prendre part à la nouvelle élection, accusant l’IEBC de corruption. Et c’est le bras de fer auq...
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