Présidentielle au Libéria: la pression monte

Accusations, suspicion, médiations et alliances se multiplient à l’approche du deuxième tour mettant aux prises George Weah et Joseph Boakai.

La Cour suprême a reporté à ce vendredi l’audience prévue hier sur des allégations d’irrégularités qui seraient survenues lors du premier tour. La plus haute juridiction libérienne a expliqué ce report par des raisons de procédure.

Il est attendu au cours de l’audience de ce matin que la Commission électorale nationale (NEC) explique pourquoi elle estime que le recours en annulation introduit par le Parti de la liberté, de Charles Brumskine, l’un des candidats battus au premier, n’est pas fondé.

Dans un communiqué conjoint signé dimanche dernier, trois formations politiques ont dénoncé des « irrégularités et des fraudes massives et systématiques », survenues au premier tour.

Alors que les observateurs nationaux et internationaux ont parlé d’un scrutin largement crédible malgré les retards observés à l’entame dans certains bureaux de vote.

L’ancienne légende du football George Weah est arrivée en tête avec 39% des voix contre 29,1% pour Joseph Boakai, vice-président de la République et candidat du parti au pouvoir. La Cour suprême a ordonné à cet organe de «suspendre toutes les actions liées au second tour prévu le 7 novembre» afin qu’elle se prononce sur les accusations portées à son attention.


Au fur et à mesure qu’approche la date du 7 novembre, la tension monte à travers le pays. Il y a quelques jours, Ellen...

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