En même temps qu’elle traduit un signe d’apaisement, la libération de certains collaborateurs du chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, est conforme à la volonté exprimée, il y a quelques semaines, par le président congolais Denis Sassou Nguesso d’ouvrir des couloirs humanitaires afin de faciliter et sécuriser la sortie des anciens insurgés.
On sait que certains de ces rebelles avaient été mis aux arrêts à la suite des attaques des quartiers sud de Brazzaville en avril 2016, au lendemain de la réélection du chef de l’Etat congolais. D’autres ont élu domicile dans le département du Pool d’où ils combattent les forces de sécurité et terrorisent les populations renouant ainsi avec les violences dans cette zone réfractaire au gouvernement Brazzaville. Les autorités congolaises n’ont pas voulu persister dans la logique de la violence chère à Frédéric Bintsamou et à ses lieutenants malgré les exactions commises par ceux-ci depuis avril 2016. C’est pour cette raison qu’elles ont opté pour la création des couloirs humanitaires et la libération de certains collaborateurs du chef rebelle.
Désormais libres de leurs mouvements, de nombreux Congolais souhaitent que les personnes libérées s’impliquent dans la reprise des contacts pour la résolution pacifique de la crise du Pool. Ces Congolais estiment que la mise en liberté...
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