Lutte contre le terrorisme: le G5 Sahel toujours en quête de financements

Cette question était à l’ordre du jour d’une réunion internationale mercredi à Paris.

Au lendemain du sommet de Paris sur le climat, la France a été à l’initiative d’une nouvelle rencontre entre les présidents des Etats membres de la force conjointe G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad). Mercredi, outre les dirigeants des pays membres de la force conjointe, Angela Merkel, la chancelière allemande, les Premier ministres italien et belge, un représentant des Pays-Bas, des Etats-Unis, de l’ONU, de l’Union européenne et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat ont pris part à la rencontre de  La Celle Saint Cloud près de Paris.

Mais ce sont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis également conviés à la rencontre qui ont fait parler d’eux. L’Arabie saoudite a confirmé qu’elle va apporter 100 millions de dollars en soutien au G5 Sahel.

Les Emirats Arabes unis sont quant à eux prêts à contribuer à hauteur de 30 millions de dollars.

L’annonce des soutiens saoudien et émirati constitue une avancée majeure vers l’opérationnalisation du G5 Sahel. Jusqu’ici, ce dispositif peinait à boucler son financement. Les besoins ont été évalués à 250 millions d'euros pour ses débuts et à « 400 millions à plein exercice » courant 2018, selon Paris.

Pour soutenir le G5 Sahel, l’Union européenne a promis 50 millions d'euros, la France, 8 millions (surtout en matériels), chacun des cinq pays membres, 10 millions et les États-Unis, 60 millions de dollars.

Mais les prévisions et les promesses ne portent que sur la première année de fonctionnement, et rien de concret n’a encore été dit sur un mécanisme de financement pérenne de la force G5 Sahel. Cette question pourrait être &agra...

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