Le grand tournant

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Le nouveau débat du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies sur le statut de Jérusalem est particulièrement attendu. On sait que la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître  Jérusalem, le 6 décembre dernier, comme la capitale de l’Etat d’Israël  suscite la polémique.

Quelques minutes après la déclaration du chef de l’exécutif américain, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres , avait rappelé que le statut définitif de la ville de Jérusalem doit être résolu dans le cadre d’une solution négociée de deux Etats israélien et palestinien, solution pour laquelle il n’existe aucune alternative.

On sait également le Conseil de sécurité, réuni le 8 décembre denier à la demande de huit pays, avait condamné l’option américaine comme n’étant pas conforme aux  résolutions onusiennes.

Pour leur part, les dirigeants musulmans, réunis le 13 décembre dernier à Istanbul en Turquie, ont appelé le monde à reconnaître Jérusalem-Est comme la capitale de l’Etat palestinien .Parallèlement aux rencontres des dirigeants, de nombreux observateurs ont remarqué que des affrontements ont repris sur le terrain entre défenseurs de la cause palestinienne et soldats israéliens.

La session du Conseil de sécurité qui se déroule aujourd’hui, à l’initiative de l’Egypte, se présente donc comme le tournant du processus de paix israélo-palestinien.

Les chefs de la diplomatie arabe ne font pas mystère de ce qu’ils cherchent à obtenir...