L’appel à manifester lancé mardi dernier à Kinshasa a connu un faible écho à travers le pays.
Ça ressemble à un camouflet pour l’opposition congolaise. Lancé par le Rassemblement de l'opposition en République démocratique du Congo, l’appel à manifester commémorant la première année de la fin officielle du mandat du président Joseph Kabila, a connu un écho limité.
A Kinshasa, les principales artères n’ont pas connu le flux habituel de véhicules, donnant l’impression d’une ville morte. Rien n’ayant trait à une mobilisation suite à l’appel de l’opposition n’a été observé dans la capitale congolaise.
Et les raisons sont diverses, que l’on soit de l’opposition ou de la majorité présidentielle. Si pour le chef de file de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi, la présence policière dans des quartiers populaires de Kinshasa a dissuadé ses partisans – pourtant toujours présents aux manifestions depuis plus d’un an bravant toute menaces- le pouvoir en place estime que, cette fois, la population a boudé l’appel à manifester.
La présence policière se justifie par l’interdiction par le gouverneur de ladite mobilisation. Félix Tshisekedi, a reconnu que ce rassemblement fut un échec.
Et a accusé un problème de coordination. «On peut perdre la bataille mais la guerre continue », a-t-il espéré. Pour Jea...
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