Plus vite, plus loin…

Regard

« Dans leur immense majorité, les Camerounais aspirent à vivre ensemble, dans la paix. C’est soucieux de cette aspiration que j’ai créé la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, dont le rôle dans la promotion de notre vivre ensemble sera essentiel. » Ainsi s’exprimait le président de la République, Paul Biya, le 31 décembre dernier dans le cadre de son message de fin d’année à la nation.

Un an auparavant, c’est-àdire le 31 décembre 2016, dans le même cadre, le président Paul Biya, annonçait à la nation, sa volonté de créer une structure nationale avec pour mission de proposer des solutions en vue de maintenir la paix, consolider l’unité de notre pays et renforcer notre volonté et notre pratique quotidienne du vivre-ensemble.

Celle-ci a vu le jour le 23 janvier 2017 sous l’appellation mentionnée plus haut. Le 15 mars de la même année, ses quinze premiers membres étaient désignés par des décrets du président de la République. Comment cette structure, créée en pleine année budgétaire, allait-elle pouvoir fonctionner ?

Soucieux de voir celle-ci conduire ses missions dans la sérénité, des moyens conséquents étaient débloqués en sa faveur sur instructions du président de la République, comme le révéla son président, Peter Mafany Musonge, au cours des travaux de la 2e session de cette instance tenue à Yaoundé le 14 juin 2017 : trois étages de l’immeuble de l’Emergence en plein coeur de Yaoundé et une dotation spéciale de 700 millions de F pour permettre son fonctionnement.

Depuis lors, celle que l’opinion appelle la « Commission Musonge » a commencé son déploiement sur le terrain : rencontre avec les responsables des autres institutions de l’Etat, descentes dans les départements ministériels… Au cours de sa session de novembre d...

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