Sa Majesté Blandine, Chef traditionnel 3e degré de Diang (Lom-et-Djerem), région de l’Est.
Majesté, comment êtes-vous devenue chef traditionnel de Diang?
J’ai hérité du trône, et j’ai été intronisée le 12 décembre 2008 à Diang. Mon grand-père était chef traditionnel. C’est d’ailleurs lui qui a donné le nom Diang au village. Mon oncle paternel et mon cousin étaient eux aussi des chefs traditionnels. Vous comprenez aisément que je viens d’une lignée de chefs. J’ai donc été désignée par ma famille qui a estimé que je pouvais diriger le village mieux que mes frères. Je tiens à préciser que la chefferie de Diang a plus d’un siècle d’existence. Ma chefferie compte aujourd’hui plus de 300 habitants.
Est-il facile pour une femme d’assumer cette fonction!!?
Ce n’est pas facile pour une femme de porter cette charge. Face aux litiges et tout ce que vous pouvez imaginer, je traite les dossiers avec beaucoup de tact. Je dirige ma chefferie comme une administration. J’ai donc un secrétaire, des notables, un comité de vigilance et un comité de développement. Chacun a un rôle à jouer dans le village. Je ne suis pas une dictatrice, il y a un échange d’idées entre mes notables, mes sujets et moi. Ce, dans le but d’améliorer autant que faire se peut, les conditions de vie de mes populations. Le seul problème auquel je suis confrontée quelques fois, c’est le manque de respect. Certains de mes sujets sont rebelles. Avec ces derniers, j’ai instauré le dialogue...
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