« Il nous faudra rester unis et solidaires »

Discours de campagne de S.E.M. PAUL BIYA, président de la République et candidat du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) aux populations de la région de l’Extrême-Nord.

« Mesdames, Messieurs, Laissez-moi d’abord vous remercier, et à travers vous, l’Extrême-Nord, pour les cadeaux symboliques qui nous ont été offerts, à mon épouse et à moi-même. Monsieur le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Monsieur le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Maroua, Monsieur le président de la coordination régionale de la campagne dans l’Extrême-Nord, Autorités traditionnelles et religieuses,

Mes chers compatriotes de l’Extrême-Nord, Mesdames, Messieurs, Permettez-moi tout d’abord de remercier le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Maroua pour ses chaleureux mots de bienvenue. Ils expriment les liens profonds qui m’unissent aux populations de l’Extrême-Nord, dont le soutien ne m’a jamais fait défaut. Mes remerciements vont également au Président de la Coordination régionale de la Campagne dans l’Extrême- Nord pour les mots aimables qu’il vient d’avoir à mon endroit et à celui de mon épouse. Nos relations ont toujours été empreintes de franche cordialité et de confiance. Merci pour la chaleur de votre accueil. Mes chers compatriotes de l’Extrême-Nord, Merci d’être venus si nombreux m’accueillir ici à Maroua. Vous avez bravé le soleil, la chaleur et les distances, pour venir à ma rencontre. De tout coeur, je vous dis merci. Merci pour toutes vos marques d’amitié et d’attachement fraternel qui reflètent bien les belles traditions d’hospitalité et de fidélité de votre région. Si j’ai choisi de venir en campagne chez vous, à Maroua, c’est pour vous dire toute l’estime que je porte à votre région. Et vous dire aussi mon engagement à lui faire profiter des grandes opportunités qu’offre actuellement notre pays. Au cours des dernières années, vous avez été en première ligne. Et vous n’avez pas cédé. Face à un envahisseur barbare qui détruisait, brûlait, tuait, vous avez résisté autant qu’il était possible. Vous avez soutenu nos forces de défense et de sécurité. Les comités de vigilance ont joué un rôle essentiel dans votre résistance. Maintenant que l’ennemi a été repoussé hors de nos frontières, il nous revient de reconstruire, de faciliter le retour des déplacés et de tout faire pour recréer les conditions d’une vie normale sous ses différents aspects, administratifs, scolaires, économiques et sociaux. Il nous faudra toutefois rester vigilants, les terroristes n’ayant pas renoncé à fomenter des attentatssuicides toujours difficiles à prévenir.

Mes chers compatriotes de l’Extrême-Nord, Maintenant que la menace s’éloigne, une tâche exaltante se présente à nous dans le proche avenir. Ce n’est ni plus ni moins que gagner, ensemble, la bataille du développement. Vous ne manquez pas d’atouts. Dans le domaine de l’énergie, les anciens barrages hydro-électriques seront remis à niveau. D’autres entreront en service. Des installations solaires, plus faciles à mettre en oeuvre, viendront les compléter.

Vous disposerez ainsi de l’énergie indispensable à l’électrification des zones rurales et au fonctionnement de vos industries. Tout laisse penser que votre soussol est riche en minerais et en pétrole. Il conviendra de donner un nouvel élan à la prospection et, par la suite, à l’exploitation. Certaines de vos terres sont fertiles et se prêtent à des cultures industrielles à grande échelle.

C’est le cas, suivant les zones, du riz et du coton dont il faudra étendre les emblavures. Nous ferons ainsi reculer les pénuries alimentaires et donnerons à notre industrie textile la taille qui devrait être la sienne, avec les retombées prévisibles pour l’emploi. Je dois également mentionner vos grands espaces propres à l’élevage et à la production de lait et de viande, ainsi qu’à la culture des céréales.

Sur ces différents points, des progrès sont manifestement possibles. Dès que la paix sera partout consolidée, il conviendra également de redonner au tourisme dans votre région une nouvelle chance. Nos parcs et nos réserves n’ont en effet rien perdu de leur attrait. Tout ceci nécessitera la construction d’infrastructures diverses qui font parfois encore défaut : routes, ponts, entrepôts, installations frigorifiques, etc.

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