Promesses tenue

Les pouvoirs publics camerounais, en tête desquels le président de la République, Paul Biya, restent donc constants dans la gestion de la catastrophe ferroviaire survenue près d’Eséka le 21 octobre 2016 et qui avait fait près de 80 morts, plusieurs blessés et des disparus pour apporter toute l’assistance nécessaire aux familles des victimes et aux accidentés.

On se rappelle déjà que quelques jours seulement après ce drame, soit le 25 octobre 2016, le chef de l’Etat avait créé une commission d’enquête placée sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement.

Outre les causes de l’accident qu’il fallait déterminer, celle-ci avait également pour but de déterminer les responsabilités et apporter toute l’assistance nécessaire aux familles des personnes victimes de ce drame. Le 23 mai 2017, Paul Biya avait alors décidé de débloquer la somme d’un milliard de F « pour une assistance complémentaire à verser aux victimes et à leurs ayants-droit ».

Si la commission présidée par le chef du gouvernement a établi la responsabilité, à titre principal de la compagnie de transport ferroviaire, elle a été suivie dans cette voie par la justice camerounaise qui a condamné cette entreprise.

Son directeur général de l’époque a écope d’une peine d’emprisonnement de six mois avec sursis pendant trois ans. Dans un communiqué rendu public ce même 23 mai 2017, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, avait également fait savoir que le chef de l’Etat avait décidé de l’érection d’une stèle du souvenir à Eséka pour la commémoration de cette tragédie. Les travaux de cette structure de près d’un demi...

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