Pour une approche constructive

La volonté du chef de l’Etat de mieux impliquer les cinq millions de Camerounais vivant à l’étranger dans le processus de développement du pays a connu son point d’orgue en fin juin 2017, lors de la tenue à Yaoundé de la première édition du Forum de la diaspora (FODIAS 2017). Le thème : « Le Cameroun et sa diaspora : agir ensemble pour le développement de la Nation » avait été choisi à dessein pour traduire la vision gouvernementale du développement qui se veut inclusive. Car il faut capitaliser le lien ombilical qui existe entre les Camerounais de l’intérieur et ceux de l’étranger pour atteindre l’émergence économique projetée à l’horizon 2035. A l’issue des travaux auxquels avaient pris part 400 Camerounais issus de 28 pays, dix recommandations avaient été formulées, parmi lesquelles, examiner l’opportunité de créer un secrétariat d’Etat en charge de la diaspora, examiner les modalités de création d’un fonds d’appui pour l’investissement des Camerounais de la diaspora, créer une base de données de la diaspora incluant les catégories socioprofessionnelles et les expertises, ériger le Forum de la diaspora en plate-forme permanente de concertation biennale. C’est dire qu’aujourd’hui, le chemin a été tracé et les pouvoirs publics autant que les Camerounais de la diaspora savent ce qu’il convient de faire pour obtenir les résultats escomptés, en termes d’apports concrets au développement du Cameroun. Dans le même ordre d’idées, on se souvient que pendant les assises de Yaoundé, le porte-parole des compatriotes de la diaspora, le scientifique Ernest Simo, avait déclaré que « pour contribuer à bâtir une économie encore plus diversifiée et compétitive, les Camerounais de la diaspora souhaitent que le gouvernement repense une stratégie plus accueillante, un processus d’investissement plus pratique, sans trop d’obstacles administratifs ». Il avait aussi suggéré au gouvernement « de solliciter auprès du Parlement une réinvention des textes, plus innovants, afin de faciliter la tâche à la diaspora pour qu’elle soutienne effectivement le développement du pays ». Il est donc question, plus d’un an après le déroulement du FODIAS, que chaque partie joue pleinement sa partition dans le cadre des engagements qui ont été pris pour que la diaspora camerounaise, au-delà de la critique acerbe qui l’a souvent caractérisée, puisse être plus constructive en mettant davantage la main &...

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