Pas d’état de grâce

L’installation du coordonnateur national du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration participe de la nécessité de rendre rapidement opérationnelle cette réponse pertinente donnée par le chef de l’Etat. De nombreux observateurs se souviennent que le CNDDR a été créé le 30 novembre dernier par le président de la République. Son coordonnateur national a été nommé le 4 décembre dernier. Le 7 décembre dernier, le Premier ministre a désigné les chefs des centres régionaux.

Il n’échappe à personne que lors du discours inaugural du septennat des Grandes opportunités le 6 novembre dernier, le chef de l’Etat a lancé « un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin » à l’endroit des sécessionnistes. Le président de la République remarquait alors : « Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le destin de nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’inscrit dans le cadre de notre République. Fort du soutien du peuple camerounais tout entier et persuadé qu’il existe une issue favorable, dans l’intérêt de tous , je ferai en sorte que le calme et la sérénité reviennent dans les deux régions concernées , dans le respect des institutions dont je suis le garant». Sans aucun doute, le CNDDR, créé quelques semaines plus tard, est la matérialisation de l’offre de paix du président de la République. Le chef de l’Etat est donc fondamentalement resté fidèle à sa vocation d’homme de paix. Lui qui sait que le chemin ayant conduit à l’indépendance du Cameroun le 1er janvier 1960 fut jonché de nombreuses épreuves parmi lesquelles les guerres de libération du joug colonial. Lui qui sait également que de nombreux patriotes ont perdu leur vie au cours de ces périodes difficiles.

Il est aussi évident que les processus ayant conduit à la

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