Réduction des réfugiés en Afrique: les parlementaires invités à s’impliquer

?L’ouverture de la 2e session ordinaire de la 5e législature du Parlement panafricain a donné l’occasion d’appeler à mettre fin à un phénomène qui freine le développement du continent.

Un tiers des 6,5 millions de réfugiés recensés dans le monde vivent sur le continent africain. Plus grave, le continent compte actuellement 14 millions de déplacés internes. Tout ceci du fait des conflits observés de part et d’autres sur le continent. Constat dressé hier à l’hémicycle Idriss Ndélé Moussa du Parlement panafricain (PAP) par Valentin Tabsoba, directeur du Bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Afrique australe.

C’était à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 2esession ordinaire de la 5e législature de l’institution parlementaire de l’Union africaine à Midrand en Afrique du Sud. Le Cameroun, qui était représenté à l’ouverture des travaux par le ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, le Pr. François Bolvine Wakata, s’est senti particulièrement concerné. Du fait des conflits dans certains pays voisins, le pays accueille environ 350 000 réfugiés sur son territoire.

Par ailleurs, ce sont 152 000 déplacés internes qui sont enregistrés à cause de la situation socio-politique dans les régions du NordOuest et du Sud-Ouest. Pour remédier à cette situation qui a un impact négatif sur le développement économique du continent, la plupart des orateurs, au rang desquels le président du PAP, Roger Nkodo Dang, l’invitée d’honneur, Amal Abdullah Al Qubaisi, présidente du Conseil fédéral national des Emirats arabes unis, ont rappelé la nécessité de mettre fin aux conflits sur le continent. Les parlementaires ont du reste été appelés à jouer un rôle majeur dans la recherche de solutions à ces différents problèmes de réfugiés et des déplacés internes.

On peut, d&e...

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