Centres de santé privés : la chasse aux clandestins relancée

Six établissements frappés d’un ordre de fermeture par le ministre de la Santé publique le 2 août dernier.

Vendredi dernier, Manaouda Malachie a effectué une descente dans quelques centres de santé de proximité de l’arrondissement de Yaoundé III. Non pas pour réprimer, mais dans l’objectif de sensibiliser les promoteurs à se conformer à la norme. En effet, depuis plusieurs années, les petits centres de santé pullulent dans les villes camerounaises. Ils sont devenus pratiquement incontournables dans les quartiers populaires et ce, souvent aux risques et périls de leurs usagers. Absence de personnel qualifié, hygiène douteuse, intervention au-dessus de leur capacité, exercice sans autorisation administrative… Les griefs contre ces centres de santé privés sont nombreux. Accompagné du sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé III, Nestor Dym, et de ses plus proches collaborateurs, le Minsanté s’est rendu au Cabinet des prestations sanitaires et de développement durable, sis au quartier Biyem-Assi Jouvence au lieudit « Descente épervier », puis, au Centre de santé Maturité à Damase « Maison rose ». 
Le premier situé dans un bas-fond, est supposé offrir des soins primaires aux malades, mais  procède à des hospitalisations. En sus, le promoteur dispose d’un espace pharmacie bien achalandé. L’on apprendra également que le « médecin en chef », la fille du promoteur, n’est pas inscrite à l’Ordre national des médecins du Cameroun. Le deuxième quant à lui, au-delà des soins primaires, effectue également des accouchements, des césariennes et bien d’autres interventions au-dessus de sa capacité. Car, ne disposant pas d’un plateau technique approprié. Pour couronner le tout, l’établissement est dépourvu d’une autorisation d’exercer en clientèle privée. Les plaintes sont nombreuses : activité dangereuse et fonctionnement cland...

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