« Dora et la cité perdue » : le trésor caché de la jungle

Le film de James Bobin, adaptation de la célèbre série d’animation, ne plaît pas forcément à tout le monde.

Le piège avec les films tirés de dessin animé, c’est que les petits spectateurs cherchent à tout prix la ressemblance avec les personnages d’origine. Pourtant, il est difficile, voire impossible pour les réalisateurs de confectionner un casting similaire, trait pour trait, aux héros animés. Allez expliquer cela à un gamin de 4 ans, déçu au terme de la projection « Dora et la cité perdue » le 25 août dernier à Canal Olympia à Yaoundé. L’adaptation de « Dora l’exploratrice » sur grand écran par l’Américain James Bobin a eu un accueil mitigé auprès des jeunes cinéphiles. Avant d’être dévoilé dans les salles obscures au Cameroun, le film essuyait déjà de mauvais commentaires et a récolté de faibles notes sur les meilleurs sites de critique cinéma. C’est qu’elle n’est pas crédible, cette Dora devenue adolescente, qui se balade avec un sac à dos, chantonnant et encourageant les enfants à répéter après elle des mots ou des expressions. Et puis il y a ces personnages jamais vus dans la série d’animation à succès, que le réalisateur impose dans son long métrage sorti en 2019. Une obligation du scénario. Car Dora quitte la jungle où elle vit des aventures inspirantes aux côtés de son singe Babouche, pour s’installer en ville auprès de son cousin Diego. L’héroïne incarnée par l’actrice Isabela Moner rentre au lycée. C’est là que tout change pour la jeune fille. Autant dire qu’elle quitte une jungle pour une autre… Au lieu de courir entre les arbres d’une forêt touffue, elle doit jouer des coudes dans un univers d’ados boutonneux et intrigants. ...

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