Bolivie : le pouvoir est vacant

Le président Evo Morales a été contraint à la démission dimanche dernier. Une femme revendique le droit d’exercer le pouvoir par intérim, en s’appuyant sur la loi.

Evo Morales, 60 ans, au pouvoir en Bolivie depuis 2006, a finalement lâché prise dimanche dernier en renonçant à ses fonctions de président de la République. L’armée et la police, lui avait retiré leur soutien dans l’après-midi, l’appelant à démissionner « pour le bien de la Bolivie ». Puis a suivi l’apparition de l’homme politique à la télévision, avec cette phrase : « Je renonce à mon poste de président ». Une phrase qui a changé le cours d’une journée marquée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre et par une cascade de démissions. Vice-président, président du Sénat, président de la Chambre des députés, ministres, députés ont renoncé à leurs fonctions, portefeuilles, créant ainsi une vacance du pouvoir. La deuxième vice-présidente de la chambre haute, Jeanine Anez, a revendiqué son droit d’assumer, par intérim, la magistrature suprême. La démission d’Evo Morales a été joyeusement célébrée dans la rue par une foule en liesse. Elle survient au terme de trois semaines de protestations. 
Les premières arrestations d’anciens dirigeants sont déjà orchestrées. Des mandats d’arrêt sont émis contre les magistrats du Tribunal suprême électoral (TSE). Mais l’un des principaux opposants d’Evo Morales, L...

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