Un signe de décrispation

La libération de l’opposant Agbéyomé Kodjo dissipe le climat de tension dans lequel le Togo était plongé depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 22 février 2020.
On sait que ce scrutin avait été remporté par le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, par 70,78 % des voix contre 18,37 % pour Agbéyomé Kodjo. On sait  également que l’ancien premier ministre, le Dr Messan Agbéyomé Kodjo, classé deuxième à l’issue du second tour de la présidentielle avait dénoncé de « faux résultats et une mascarade électorale ». Le candidat du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement(Mpdd) s’était, ensuite, autoproclamé « président de la République du Togo ». Lequel acte avait été considéré comme une atteinte à la sécurité de l’Etat. Il lui est demandé de s’abstenir de tous propos, déclarations ou attitudes tendant à remettre en cause les résultats de la dernière élection présidentielle. Pour autant, ces restrictions n’entament pas fondamentalement la volonté de décrispation qui émane des autorités togolaises. Les Togolais se souviennent que dans un communiqué publié le 21 avril dernier, la Conférence des évêques du Togo(Cet) avait exprimé sa consternation vis-à-vis de l’arrestation, à son domicile, de l’opposant Agbéyomé Kodjo. Les évêques du Togo remarquaient que la recherche d’une s...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie