Homme de dialogue et de paix

Puisant dans un humanisme généreux qui lui colle irrésistiblement à la peau depuis sa tendre enfance, le président Paul Biya a su imposer à la face du monde l’image d’un homme d’Etat foncièrement attaché aux valeurs de paix, de dialogue et de tolérance. En témoigne notamment, depuis son accession à la magistrature suprême, sa recherche obstinée en faveur d’une concorde vivante et pleinement assumée, aussi bien entre Camerounais, au-delà de tout clivage, qu’avec les pays voisins. L’illustration achevée de cette démarche du chef de l’Etat étant incontestablement la résolution, il y a quelques années, du différend frontalier ayant opposé le Cameroun au Nigeria au sujet de la péninsule de Bakassi
L’on se souvient que se détournant fermement des sirènes bruyantes des partisans d’une solution militaire qui le soupçonnaient de mollesse et d’apathie, le promoteur du Renouveau avait opté pour un règlement pacifique du conflit naissant qui mettait à mal les relations entre deux pays frères, dont les peuples sont unis par l’histoire, la géographie et la sociologie. Une démarche salutaire qui consacra plus tard le primat du droit sur la force, consolidant avantageusement l’axe Abuja-Yaoundé. Avec le soutien et l’appui bienfaisants de la communauté internationale.
Ainsi est le président Paul Biya, reconnu désormais mendiant de la paix par les observateurs avisés de la scène socio-politique nationale et hors de nos frontières. Cette ligne de force est demeurée constante chez le chef de l’Etat au plan intérieur, s’agissant de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’on sait en effet que les revendications corporatistes soulevées en leur temps par des enseignants et des avocats ont trouvé des réponses appropriées au-delà même des réclamations initialement exprimées. Dans ce registre, on peut évoquer entre autres mesures prises : le recrutement spécial d’enseignants d’expression anglaise, l’ouverture d’une section de la Common law aussi bien à la Cour suprême qu’à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).
Bien plus, le Grand dialogue national conduit en septembre 2019 par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, sous l’impulsion du chef de l’Etat, a débouché sur l’établissement d’un régime spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans le cadre d’un approfondissement de la décentralisation. L’objectif poursuivi étant d’associer plus étroitement les populations concernées à la gestion de leurs affaires publiques dans le respect de leurs spécificités historique et sociologique. 
Dans un égal souci d’apaisement et de réconciliation nationale, le chef de l’Etat a mis sur pied un comité en charge du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration destiné à permettre aux repentis des crises dans l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ayant abandonné les armes, de retrouver une vie normale. Ce au travers de l’apprentissage d’un métier digne et respectable, les charges liées à ce processus de réinsertion sociale incombant aux pouvoirs publics. Cette structure s’est implantée sur le terrain et a enregistré des pensionnaires qui ont su saisir la main tendue de la République. Il s’agit de faits palpables et vérifiables qui dénotent, de la part de l’initiateur de cette dynamique, d’une volonté manifeste d’écouter, de rassembler, de pardonner, dans le souci de préserver l’intérêt supérieur de la Nation.
Au total, l’engagement du président Paul Biya en faveur d’une paix durable à l’intérieur du triangle national relève d’une réalité patente. Tant l’homme est acquis à la conviction...

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