Guinée : la voie du dialogue

Les représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation des Nations unies (ONU) viennent de mettre en relief l’exigence de paix pour montrer qu’aucune élection ne peut se dérouler dans le désordre. A fortiori une élection présidentielle.
Force est cependant de constater que des divergences persistent encore au sein des partis politiques. Du côté du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), on se montre ouvert au dialogue mais on demeure opposé au troisième mandat du président de la République de Guinée, Alpha Condé. Le référendum constitutionnel du 22 mars 2020 avait pourtant recueilli 91,59 % des suffrages favorables contre 8,41 % des voix opposées à cette réforme. Le nouveau texte approuvé à une large majorité par le peuple guinéen permet à Alpha Condé de solliciter un nouveau mandat à la tête de l’Etat. Cette réforme n’a malheureusement pas été approuvée par la majorité des partis de l’opposition.
On se souvient que ces partis avaient multiplié des manifestations pour barrer la voie à cette réforme. C’est ainsi que son vote avait été reporté à deux reprises. Après l’adoption de la réforme constitutionnelle, le FNDC est revenu à la charge. Le 20 juillet dernier, ce regroupement des partis politiques de l’opposition a manifesté pour solliciter le départ du chef de l’Etat guinéen accusé de vouloir briguer un nouveau mandat. Parmi les membres influents du FNDC, figurent Cellou Dalein Diallo, le leader de l’Union des force...

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