Garoua : les chiffres ne sont pas bons

Les antennes communales qui sont restées à pied d’œuvre consolident néanmoins leurs données.

Abdoulaye habite Poumpoumré. Le jeune homme est arrivé hier à l’antenne communale Elecam de Garoua II vers 11h30 mn. Il est venu s’inscrire sur la liste électorale. Comme lui, beaucoup de personnes ont attendu le dernier jour.  Dès 9h,  les usagers étaient déjà visibles  au hall de l’antenne. Les opérations se déroulent facilement. En deux minutes, Abdoulaye avait fini son inscription. Dans son bureau, Abdoul Nasser Hayatou, le chef d’antenne communal Elecam de Garoua II, supervise le travail. « Les chiffres sont négligeables. Jusqu’à ce matin, on était à 44 inscrits seulement depuis le début des inscriptions. Pour avoir même ces 44, il a fallu qu’on déploie une stratégie. Mais depuis quelques minutes, j’observe une petite affluence. D’ici minuit, le chiffre peut grimper. A la même période l’année dernière, on était à 6000 inscrits. Après l’année électorale, c’est difficile de trouver les électeurs. Quand il n’y a pas d’enjeux immédiats, les gens ne se bousculent pas beaucoup », explique le chef d’antenne.  Abdoul Nasser Hayatou  trouve une autre raison à ce manque d’engouement : la situation sanitaire. « Le Covid-19 explique aussi ces mauvais chiffres. Nous n’avons pas effectué de descente de terrain à cause de la pandémie. Quand nous n’allons pas dans les quartiers, c’est difficile d’intéresser les gens », enchaîne-t-il. 
A dix minutes de là, à la délégation départementale Elecam de la Bénoué sise au quartier Marouaré,  Salihou Ahmadou, ...

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