Savant dosage

La ruée des hauts responsables des services publics, parapublics ou privés vers les conseils régionaux du Cameroun témoigne de l’intérêt que ceux-ci accordent à la mise en place des nouvelles institutions et au parachèvement du processus de décentralisation.
Qu’ils aient déjà fait valoir leurs compétences dans les structures naguère placées sous leur autorité ou qu’ils soient encore en fonction, ces hauts responsables sont encore utiles pour les conseils régionaux. Qu’ils se nomment Luc Ayang, Zacharie Perevet, Daniel Kalbassou, Louis Yinda, Camille Ekindi, Abel Ndjoké, Jules Marcellin Ndjaga, Gilbert Tsimi Evouna, Ouamane Mbele, André Siaka, Lucien Siantou Wantou, Bernard Fongang, Hilaire Foka Foka, Paticia Tomaino Ndam Njoya, pour ne citer que ces aspirants aux postes de conseillers régionaux, en attendant leur confirmation par le Conseil électoral. 
Pour autant, les conseils régionaux ne sauraient se satisfaire de la seule expérience des anciens responsables ou des dirigeants des structures publiques, parapubliques ou privées. Quelle que soit leur expertise. Quelle que soit leur habileté à servir. Même si plusieurs partis politiques ont failli privilégier cette option. Loin d’être réservés à une certaine catégorie de la population, les conseils régionaux offrent à tous les citoyens une extraordinaire occasion de servir ou de se faire servir directement à la base. Toutes les couches de la population devraient y être représentées. Montrant ainsi que les conseils régionaux sont ouverts à tous et sont une authentique émanation de la base et aucun cas une représentation atone de la réalité sociale. 
C’est à dessein que dans sa circulaire du 2 septembre 2020, le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, Paul Biya, a souligné que : « L’élection des conseillers régionaux se tient dans un contexte particulier, dans le sillage du Grand dialogue national ...

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