Universités : la pression des effectifs

Les cours ont démarré cette année avec une double contrainte à gérer : une population estudiantine de plus en plus forte et l’exigence de distanciation due à la crise du Covid-19.

Un vent de reprise a soufflé lundi matin sur l’Université de Yaoundé I, campus de Ngoa-Ekelle. Dès l’entrée principale, des va-et-vient incessants d’étudiants sont observés. Certains pressent le pas afin de regagner leurs salles de cours. Dans les décanats, les étudiants du niveau I remplissent encore les formalités de préinscription.

À l’amphi 702, le Pr. Germain Eba’a, chef de département de français à la Faculté des arts, lettres et sciences humaines (FALSH) dispense un cours de « Grammaire normative » aux étudiants du niveau III, peu nombreux en salle, pour répondre à un système expliqué le Pr. Roger Bernard Onomo Etaba, vice-doyen de la FALSH en charge de la programmation et du suivi des affaires académiques. « Sur notre programmation, nous avons ce qu’on appelle les capacités Covid. Pour l’amphi 1003, cette capacité est de 388. Si une filière a plus de 388 étudiants, automatiquement on forme des groupes », déclare-t-il. Avec entre ses mains la « Programmation hybride des enseignements du semestre I », en d’autres termes, le planning des cours, le Pr. Onomo Etaba indique que les groupes ne reçoivent pas les cours le même jour. « Sur l’emploi du temps que j’ai là par exemple, aujourd’hui (lundi : ndlr), à 7h30, le groupe I Anthropologie devait avoir l’unité d’enseignement 311. Le groupe II quant à lui est programmé samedi », poursuit-il. Les cours qui ont démarré ce lundi ne concernent pour l’instant que les étudiants des niveaux II, III et IV. « Le niveau I n’est pas programmé parce que nous attendons encore les bacheliers qui sont en phase de préinscriptions. Ceux qui sont inscrits en Master doivent d’abord faire office d’une sélection », confie le Pr. Onomo Etaba

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