Un signal fort


L’Union des fédérations africaines de karaté (UFAK) n’est pas restée indifférente face au scandale qui éclabousse la Fédération camerounaise de karaté depuis plusieurs mois. La radiation à vie du président de ladite fédération, Emmanuel Wakam, par ailleurs secrétaire général de l’UFAK, ainsi que de nombreux autres responsables impliqués, avec des sanctions à diverses échelles, est un signal fort. Car en effet, les fédérations ne sont nullement le lieu pour certaines personnes d’user et d’abuser de leur autorité pour leur bon plaisir. C’est également un signal fort parce que l’impunité ne peut pas toujours perdurer, car comme dit l’adage : « 99 jours pour le voleur, un seul jour pour le grand patron ».  Bien sûr, les mis en cause ont encore la possibilité de saisir le Tribunal arbitral du sport pour contester leurs sanctions. Mais quand on sait qu’ils ont été préalablement reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés, que ce soit par le ministère des Sports et de l’Education physique, ou par le Comité national olympique et sportif du Cameroun, et que ces deux entités leur ont infligé des sanctions, on comprend que l’UFAK ne pouvait qu’abonder dans le même sens. 
C’est aussi un signal fort pour les victimes de harcèlement, de chantage et d’autres actes répréhensibles dans un milieu où règne la loi du silence. N’oublions pas qu’au-delà des actes reprochés aux responsables de la fédération, c’est aussi cette complicité silencieuse de l’entourage qui est punie. Le monde du sport mondial doit pourtant faire face à ses vieux démons depuis quelques années, avec des scandales sexuels qui resurgissent. A l’instar de ces récentes affaires dans le patinage artistique français et américain. En juillet dernier, le ministère français en charge des Sports a révélé les premiers résultats d’une enquête sur ...

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