On avance

En convoquant les collèges électoraux le 7 septembre 2020 pour l’élection des conseillers régionaux, le président de la République, Paul Biya a voulu faire montre de sa déterminante volonté de mettre en œuvre les pertinentes recommandations du Grand dialogue national. Il s’était engagé à le faire dès la fin des travaux de ces importantes assises à travers ses plateformes numériques. Il n’est pas superflu de rappeler que l’accélération et l’approfondissement de la décentralisation sont classés parmi les revendications politiques les plus récurrentes ces dernières décennies. La tenue dimanche dernier des toutes premières élections régionales est la parfaite matérialisation de cet engagement présidentiel. Le calme, la transparence et la grande mobilisation des électeurs observés lors du déroulement de ce scrutin traduisent le désir des Camerounais de vivre cette nouvelle ère. Cette « soif » de la décentralisation s’est manifestée lors du dépôt des candidatures tant pour les délégués des départements que pour les représentants du commandement traditionnel. Dans plusieurs circonscriptions électorales, la bataille était rude entre les partis politiques et entre plusieurs listes de chefs traditionnels. Le satisfecit exprimé par le gouvernement à travers cette sortie du ministre de la Communication subodore que le Cameroun est parvenu à l’étape aboutie de la décentralisation qui donne ainsi la possibilité aux populations de participer pleinement à la gestion de leurs affaires au niveau local.
Au moment où les commissions régionales de supervision rendent leurs copies, il y a lieu de relever que ces premières consultations régionales qui vont conduire à l’implantation des conseils régionaux, se sont déroulées dans un contexte particulièrement difficile. Les entrepreneurs du chaos avaient prédit leur échec en perpétuant quelques actions criminelles comme l’assassinat d’un conseiller municipal dans la région du Nord-Ouest, l’enlèvement d’un chef traditionnel-candidat dans la même région. Pire, les fameuses marches dites pacifiques du 22 septembre 2020 lancées par le leader du Mrc avaient pour finalité de les empêcher par des actions insurrectionnelles. Fort heureusement, le gouvernement s’est montré lucide en faisant échec à toutes ces velléités insurrectionnelles et déstabilisatrices. La crise sanitaire du coronavirus constituait la deuxième hypothèque possible. Malgré les effets perturbateurs et inhibiteurs de cette pandémie, le chef de l’Etat ...

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