Produits alimentaires et autres services : pas d’inquiétude pour les prix

D’après l’Institut national de la Statistique, il faudrait néanmoins que quelques préalables soient respectés pour maintenir le taux d’inflation en deçà de la norme Cemac qui est de 3%.

L’Institut national de la Statistique a publié le 10 décembre dernier les données sur l’évolution de l’inflation au cours des neuf premiers mois de 2020, aussi sur les perspectives de cette veille de fêtes de fin d’année. L’institut indique ainsi que les risques d’inflation observés depuis le début de l’année ne sont pas à écarter, étant donné que la crise sanitaire est toujours présente. « Cependant, ces risques pourraient être contrebalancés par le recul de la demande intérieure en raison des restrictions liées à la Covid-19 ayant entraîné la perte du pouvoir d’achat des certains actifs occupés qui tirent leurs revenus de l’économie informelle », peut-on lire dans la note. L’Ins revèle que s’il y a maintien des mesures de lutte contre la vie chère, approvisionnement ininterrompu des marchés en produits de grande consommation, relance économique et absence de tout autre choc majeur, le taux d’inflation pourrait se situer en dessous de 2,8% en 2020. L’Institut conseille donc au gouvernement, pour maintenir le taux d’inflation en deçà de la norme Cemac qui est de 3%, de continuer de veiller à ce que la chaîne d’approvisionnement des  marchés  soit  maintenue  active,  de mettre  en  œuvre  des  politiques  fiscales  appropriées,  de faciliter  des  flux  commerciaux,  d’encadrer  les  prix  des produits, etc. 
Sur les neuf premiers mois de l’année, l’Ins constate que le niveau général des prix a augmenté au même rythme depuis janvier. La note renseigne que la hausse des prix observée ces derniers mois a été entraînée par celle des prix des produits alimentaires.  Les  prix  de  certains produits de grande consommation ont augmenté, notamment: le riz, le poisso...

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