Fêtons en toute prudence

Comme chaque année, les fêtes de fin d’année vont constituer des moments de grandes retrouvailles en famille et entre amis.  Certes la tradition sera respectée cette année, mais nous sortons groggy de neuf mois d’une crise sanitaire sans précédent.  Le Covid est venu bousculer avec une vitesse inouïe nos vies, fauchant les plus fragiles, bousculant notre rapport au travail et à la vie en commun. L’assouplissement des mesures de restriction a donné lieu à des comportements irresponsables où l’incrédulité et la désinvolture ont favorisé une sorte de « seconde vague de la pandémie ». Les chiffres officiels au 11 décembre 2020 font état de 25 087 cas confirmés, 443 décès, 23 851 rémissions et de 793 cas actifs. Même si le taux de guérison reste élevé (95%), les risques de contamination restent tout aussi grands pendant ces moments de grands rassemblements où les contacts humains seront inévitables.  La grande question est de savoir comment réveillonner sans contaminer. S’il apparaît bien légitime de vivre Noël et le Nouvel an comme un temps de retrouvailles familiales ou amicales, il faut se rendre à l’évidence que le contexte actuel nous recommande d’adopter une prudence pendant cette période.  Il faudra respecter les appels à la prudence émis par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la Santé. Se laver les mains régulièrement, garder le maximum de distance, porter le masque, nettoyer les surfaces touchées par tout le monde devront rentrer dans nos faits et gestes.   
Il n’y a pas que le Covid qui nous invite à la prudence. La crise sanitaire a plombé toutes les économies même les plus prospères. La plupart des pays sont entrés en récession. Même si le gouvernement a pris des mesures pour éviter la sévérité des effets de la crise sur les entreprises et les ménages, l’argent se fait rare et la vie est devenue plus difficile. Les fêtes de fin d’année étant des moments de prodigalité et de « sur-consommation », il faut donc raison garder face à la tentation de tout dilapider. Poussé par une frénésie générale ou par une folie dépensière contagieuse, l’on est tenté d’y consacrer l’essentiel des budgets. La tentation de tuer toutes ses économies dans les agapes, les cadeaux et autres fantaisies est grande. Passé Noël, considérée comme « la fête des enfants », la Saint Sylvestre déclenche une autre ronde de manifestations. Pour certains, il n’y a point de limite quand il s’agit de se faire plaisir, de partager ces moments en famille et entre amis. Pour d’autres, ces « sur-dépenses » qui occasionnent la « sur-consommation » participent d’un « équilibre social » donnant ainsi l’illusion d’entrée dans une nouvelle classe sociale synonyme de prospérité. Mais les désenchantements des lendemains de fêtes étant inévitables, il faut privil&eacut...

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