Une réconciliation difficile

L’envoi des observateurs internationaux traduit la difficulté d’appliquer le cessez-le-feu signé par les belligérants libyens le 24 octobre 2020 à Genève en Suisse.
Certes, la décision du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, vient à point nommé. Ce dont on est sûr c’est que les observateurs issus de l’Union africaine, de l’Union européenne et de la Ligue arabe travailleront avec la commission militaire composée des représentants des deux parties rivales. Pour autant, cette nouvelle initiative onusienne risque de se heurter aux résistances des belligérants. D’ailleurs, ces derniers jours, des mouvements de troupes ont été observés de part et d’autre sur les lignes de front autour de la ville de Syrte. Des affrontements ont même éclaté entre les forces du Gouvernement d’union nationale basé à Tripoli et celles du gouvernement dissident installé à Tobrouk à l’Est du pays. Ce gouvernement dissident est soutenu par le maréchal Khalifa Haftar. Il bénéficie aussi de l’appui des mercenaires étrangers au même titre que le gouvernement d’union nationale. Le nombre de ces intrus est d’autant plus préoccupant que ceux-ci avoisinent 20.000 hommes armés. Qui plus est, les mercenaires doivent quitter la Libye 90 jours après la signature du cessez-le-feu de Genève.   
Non seulement les mercenaires risquent de prolonger leur séjour libyen malgré les injonctions onusiennes, mais aussi, le blocage per...

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