Une aventure dangereuse

Les combats ayant eu lieu aux portes de Bangui, la capitale centrafricaine, avant-hier, confirment la volonté des groupes armés opposés à la réélection du président Faustin Archange Touadéra, de s’emparer du pouvoir par les armes.
Formée en mi-décembre 2020 et réunie sous la bannière de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), cette rébellion armée n’a jamais fait mystère de sa volonté de « marcher sur Bangui ». On sait que l’ancien président François Bozizé soutient cette rébellion. On sait également les anti-balaka, qui en font partie, sont réputés proches de l’ancien chef de l’Etat.
Ayant été mis au courant des manœuvres déstabilisatrices de François Bozizé, au cours du mois de décembre dernier, la communauté internationale avait dépêché auprès de l’ancien président et des groupes armé, deux émissaires. Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Gilberto Da Piedada Verissimo et le représentant du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies en Afrique centrale, François Louncény Fall, étaient venus auprès de François Bozizé et des représentants des groupes armés pour se rassurer que l’intention de « marcher sur Bangui » qu’une certaine opinion leur prêtait était dénuée de tout fondement. Les interlocuteurs locaux avaient rassuré les émissaires internationaux que rien ne se tramait contre le processus électoral. La progression des rebelles jusqu’aux portes de Bangui montre que ceux-ci ont menti. Non seulement, ils persistent dans leur tentative de s’emparer du pouvoir, mais aussi, ils sont toujours soutenus par François Bozizé. Ce dernier est pourtant sous le coup d’...

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