Motos-taxis : derniers moments de tolérance

Le préfet du Wouri, Benjamin Mboutou, sur le terrain hier, pour appeler les conducteurs à se mettre en règle.

30 minutes. C’est le temps qu’aura mis hier, 8 février, à Bonassama, arrondissement de Douala IV, le préfet du Wouri, Benjamin Mboutou, pour une descente de terrain. Accompagné pour la circonstance par le promoteur du projet « Moto Afrique », Franck Samuel Mvondo Mvondo, le préfet a effectué ce qui apparaît comme l’une des dernières piqûres de rappel aux motos-taximen, afin qu’ils se mettent tous en règle. Notamment en se faisant établir les papiers leur permettant d’exercer en toute légalité.
Hier donc, Benjamin Mboutou, « l’ami des motos-taxis », comme ces derniers aiment à l’appeler, y est allé avec une main de fer dans un gant de velours. Alors que la phase répressive devait déjà entrer en vigueur, le préfet a, une fois encore, fait preuve de tolérance. Au milieu de la nuée de conducteurs de motos présents, s’attendent à recevoir les foudres de l’autorité, le projet a plutôt mis l’accent sur la sensibilisation.
« C’est un secteur sensible et nous devons y aller progressivement, avec le concours de la mairie de Douala, du projet « Moto Afrique », au devant des syndicats et associations, pour leur faire prendre conscience du bien-fondé pour chacun des conducteurs de motos à avoir ses papiers. Il ne faut, dans ce processus, exclure personne. Nous appelons tous les acteurs à venir vers nous pour qu’ensemble nous trouvions les voies et moyens pour assainir le secteur. C’est dans l’intérêt de tous. Nous sommes prêts à vous apporter notre concours », dira le préfet.
Mais Benjamin Mboutou a également tenu à mettre en garde tous ceux qui veulent ériger l’irrégularité en règle. Ils le trouveront sur leur chemin et seront sanctionnés sans complaisance aucune. Il a d’ailleurs effectué le contrôle de quelques motos. Les condu...

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