Assistance aux déplacés internes : la Société civile s’implique

Un atelier ouvert hier à l’IRIC aborde la question de l’assistance et de la protection de cette catégorie de populations.

Fort de sa réputation de pays hospitalier, le Cameroun a toujours hébergé sur son sol des milliers de réfugiés fuyant la guerre dans leurs pays d’origine. Sauf que du fait de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et des attaques de la secte terroriste Boko Haram, à l’Extrême-Nord, le pays est lui aussi confronté aux migrations des personnes obligées d’abandonner leurs terres pour trouver refuge dans d’autres parties de son territoire. Ces déplacés internes sont au cœur du débat depuis hier, 22 avril, au campus de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC). Ceci, à la faveur d’un atelier de plaidoyer sur la protection et l’assistance en faveur de ces populations en détresse.
L’organisation de ces travaux a nécessité une mise en commun des énergies. Elle met en effet côte à côte le Global Engagement Network on Internal Displacement in Africa (Genida) -spécialisé dans les questions de déplacés internes en Afrique-, la Fondation pour la paix et la solidarité au Cameroun, et l’IRIC. L’atelier, qui s’achève ce jour, est organisé à l’intention d’acteurs tels que des instances gouvernementales, des organisations non gouvernementales, des chercheurs et universitaires, des représentants d’organisations religieuses, etc.
Les participants sont imprégnés, entre autres, de la situation mondiale, régionale et nationale des personnes déplacées internes, du cadre normatif et institutionnel aux plans national et international qui aborde la question de la protection et de l’assistance à ces derniers, de l’évaluation de leurs besoins, du soutien psycho-social dont ils ont besoin, ainsi que des besoins spécifiques des femmes et enfants.<...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie