Coupures d’électricité à Meiganga : des étudiants mécontents

Une marche initiée samedi dernier en signe de protestation contre les perturbations récurrentes.

Samedi dernier, les étudiants de l’Ecole de géologie et d’exploitation minière (Egem) de Meiganga, du département du Mbéré, la région de l’Adamaoua, sont sortis en masse pour exprimer leur ras-le-bol à l’endroit de l’entreprise Eneo. Ici les coupures d’énergie à durée indéterminée empêchent les étudiants d’être au top de leurs performances académiques. Face à cette situation, ils ont décidé d'exprimer leurs frustrations. « Depuis près d’une semaine, la ville de Meiganga est plongée dans le noir. Ceci à cause de la chute des poteaux électriques. La lenteur observée dans le service de réhabilitation a provoqué notre courroux », explique un étudiant manifestant. Dans une correspondance adressée le 21 mai dernier au sous-préfet de la ville de Meiganga, Max Mbella Edjenguélé, les étudiants évoquent quelques dégâts causés par ces perturbations. Parmi ces désagréments, il a été relevé, la réduction des heures d’étude avec pour conséquence directe la baisse de leur performance académique, le parcours d’une longue distance pour avoir un groupe électrogène afin d’étudier et plusieurs pertes de provisions dans les réfrigérateurs. 
Dans la soirée du 21 mai dernier, le préfet du Mbéré, Louis Florent Ribouem a convoqué une réunion de crise avec toutes les parties prenantes afin d’éviter cette manifestation. Lors de cette réunion tenue à la préfecture du Mbéré, l'on a appris que sur les 3000 poteaux électriques en bois installés sur une distance de 151km (Ngaoundéré-Meignaga), 900 nécessitent des remplacements. Déjà vétustes, ils ne tiennent plus debout à cause des intempéries. Lors de cette rencontre, l’entreprise Eneo a indiqué qu’une ...

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