Les chemins de la paix

C’est à une véritable ruée d’ex-combattants de la secte terroriste Boko Haram, vers le Centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cddr) de l’Extrême-Nord, que l’on assiste depuis quelques mois aujourd’hui. Ce qui ne peut que réjouir tous ceux qui aspirent à voir cette partie du pays retrouver définitivement la paix et redevenir ce pôle économique et touristique qu’elle a toujours été. Ce sont en effet 284 repentis qui ont été enregistrés ici, portant ainsi le chiffre des pensionnaires de ce centre à 936 personnes. L’Extrême-Nord est ainsi en tête des effectifs dans ces structures depuis leur ouverture en novembre 2018. Mais ce qu’il convient sans doute de saluer en priorité, c’est certainement cette volonté qui a été affichée par le président de la République de donner une chance de réinsertion sociale à de jeunes dames et jeunes hommes qui ont parfois pris les armes contre les pays dont ils sont originaires, semant la mort et la désolation, parfois au sein de communautés dont ils sont issus. La création du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr) par décret du 30 novembre 2018 participait ainsi de la volonté de laisser une porte ouverte à la paix. Car comment ces jeunes, qui ne savaient sans doute pas qu’ils s’engageaient dans une aventure sans lendemains au sein de la secte terroriste Boko Haram, auraient-ils pu accepter de quitter ce mouvement s’ils n’avaient pas de garanties pour leur retour au sein de la société ?
Paul Biya, le « mendiant de la paix » n’a sans doute pas pensé autrement lorsqu’il a pris l’engagement devant le Parlement, lors de sa prestation de serment le 6 novembre 2018, après sa brillante réélection à la magistrature suprême lors de la présidentielle du 7 octobre de...

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