Normes : quelques efforts à encourager

Certains clubs à l’instar de Coton Sport de Garoua, Apejes de Mfou ou encore Canon sportif de Yaoundé se mettent progressivement aux exigences de la FIFA.

Sur la voie du professionnalisme, certains clubs ont saisi la balle au bond et essaient de remplir les conditions exigées par la Fédération internationale de football amateur (FIFA). Oui ! C’est elle qui a défini ce qu’on entend par club professionnel. Il y a notamment deux pans à mettre en exergue. A savoir, un organigramme complet avec les différentes instances et postes de responsabilités et un centre de formation. Au regard donc de son fonctionnement, on comprend que Coton Sport de Garoua ait été le premier club à franchir le pas. La rivière financière née des campagnes africaines n’a fait qu’améliorer les choses. 
Ainsi, d’après la FIFA, un club professionnel doit être doté d’un Conseil d’administration et d’une assemblée générale. Cette dernière doit se tenir avant le début de chaque saison sportive pour faire le bilan de la précédente saison et fixer les grandes lignes de la prochaine. Sur le plan administratif, on devrait donc retrouver un président du conseil d’administration, un directeur général, un directeur des affaires financières et directeur de la communication. Même l’aspect technique a des exigences. Alors que le volet formation comprend toutes les catégories jeunes : U19, U17, U15 et les pupilles. Ici, seuls Coton Sport de Garoua, Yong Sport Academy et Eding de la Lékié sont en règle. Tandis que les autres clubs entretiennent une ou deux catégories de jeunes. Il n’existe rien à la base. 
Dans la pratique, la majorité des clubs d’Elite One voire d’Elite Two essaye tant bien que mal de pourvoir à certains de ces postes. Du moins, sur le papier.  Apejes de Mfou se veut sur la voie. Ici, les rémunérations des joueurs sont fonction des résultats. Au-delà des salaires, il y a les primes de matches et celles d’entra...

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