Logement des étudiants : halte à la hausse illicite des prix

Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur le Pr. Jacques Fame Ndongo a prescrit hier aux propriétaires véreux le respect des tarifs homologués.

Les prix des logements pour étudiants sont deux à trois fois plus élevés depuis quelques années par rapport à la grille homologuée. Constat fait par les locataires le 9 septembre dernier à Yaoundé. Les bailleurs imposent dès lors des avances de 10 voire 12 mois en versement unique, au lieu d’un mois de loyer. Hormis cette somme imposée aux étudiants avant l’octroi des clés d’une chambre, la caution exigée ici est supérieure à deux mois de loyer, contrairement à la réglementation en vigueur. Dès lors, 30% des logements sont occupés par des non étudiants. Une situation qui fâche et incite à la révolte. « Voici les nouveaux bacheliers qui arrivent. Où seront-ils logés ? Nous n’en pouvons plus de cette situation. Nous voulons des logements à la bourse des étudiants », s’insurge Jean Owono, président national de l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec). 
Face à des étudiants aux abois et donc l’intention depuis peu était de descendre dans la rue, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur et chancelier des Ordres académiques décide de convoquer une réunion de concertation. Tel un chef de famille, le Pr. Jacques Fame Ndongo a convié hier autour d’une même table, les responsables des ministères du Commerce, de l’Habitat, des directeurs des centres universitaires, bailleurs et étudiants. « Nous ne sommes pas dans un tribunal mais, dans une réunion de famille où nous devons trouver des solutions efficientes, pour permettre à nos enfants d’étudier en toute quiétude », a déclaré le Pr. Jacques Fame Ndongo. Ainsi, la rencontre a permis à chaque acteur de revenir sur ses motivations. « Le coût de la vie est davantage...

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